Les grands récits d'amour de la Mythologie

Danaé et Persée




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Acrisios, Roi d'Argos, n'avait qu'une fille, Danaé. Elle était la plus belle des femmes de ce pays mais ceci ne suffisait pas à consoler le Roi de n'avoir pas de fils. Il se rendit à Delphes pour demander au dieu s'il lui restait quelque espoir d'être un jour père d'un enfant mâle. La prêtresse répondit par la négative et pis encore, ajouta que Danaé, sa fille mettrait au monde un fils qui plus tard le tuerait. Elle dit aussi que le seul moyen pour le Roi d'échapper à ce sort fatal était de mettre Danaé à mort — et de s'en charger lui-même, pour plus de sûreté. — Mais Acrisios s'y refusa. Comme les événements le prouvèrent par la suite, si sa tendresse paternelle était assez tiède, il n'en allait pas de même de la crainte que lui inspiraient les dieux; or ceux-ci châtiaient sévèrement ceux qui répandent le sang de leurs proches. Acrisios n'osa pas tuer sa fille, mais il fit construire une tour d'airain dont le toit s'ouvrait sur le ciel afin que l'air et la lumière puissent y pénétrer, et il l'y enferma.

Et ainsi Danaé, la toute belle,
Passa de la lumière heureuse du jour à des murs d'airain,
Et dans cette chambre secrète et close comme une tombe,
Elle vécut en captive. Mais un jour, elle reçut la visite
De Zeus dans la pluie d'or.

En effet, comme elle vivait là depuis d'interminables jours sans rien à faire, sans rien voir sinon les nuages qui passaient au-dessus d'elle, un événement mystérieux se produisit : tombant du ciel, une averse d'or remplit sa chambre. On ne nous dit pas comment il lui fut révélé que c'était bien Zeus qui venait à elle sous cette forme, mais pas un instant elle ne douta que l'enfant qu'elle porta ensuite était bien le fils du dieu.

Pendant quelque temps elle cacha sa naissance au Roi son père, mais dans les limites étroites de cette tour d'airain, le secret devenait de plus en plus difficile à garder, et un beau jour, le petit garçon — il s'appelait Persée — fut aperçu par son grand-père. «Ton enfant»! s'écria Acrisios, au comble de la fureur. «Qui est son père»? Mais quand Danaé répondit fièrement : «Zeus», il ne voulut pas la croire. Pour lui, une seule chose était certaine : la vie de cet enfant mettait la sienne en péril. Mais la même raison qui l'avait empêché de tuer sa propre fille valait aussi pour son petit-fils; Zeus et les Furies le poursuivaient sans pitié de tels meurtres et il en était épouvanté. Cependant, s'il ne pouvait les mettre à mort sur-le-champ, il trouverait bien un moyen à peu près sûr d'amener leur fin. Il fit faire un grand coffre de bois et les y plaça tous les deux; puis le coffre fut emmené au large, sur un bateau, et enfin jeté à la mer.

Danaé et son petit garçon voguèrent donc à la dérive dans cet étrange esquif. La lumière du jour pâlit, disparut, et ils restèrent seuls sur la mer. Tout au long de la nuit, dans le coffre ballotté par les vagues, Danaé écouta le bruit des eaux qui à tout moment semblaient devoir les submerger. L'aube vint enfin, mais sans lui apporter de réconfort car elle ne pouvait la voir, pas plus qu'elle ne pouvait savoir qu'autour d'elles des îles, beaucoup d'îles s'élevaient. Tout à coup, elle crut sentir que les flots la soulevaient, la portaient en avant, puis se retiraient, la laissant sur un sol immobile et ferme, mais ils restaient toujours enfermés dans le coffre et sans aucun moyen d'en sortir.

Le sort voulut — ou peut-être Zeus, qui jusqu'ici n'avait pas fait grand-chose pour l'objet de son amour et son enfant — qu'ils fussent découverts par un brave homme, un pêcheur nommé Dictys. Il aperçut le coffre, le brisa pour l'ouvrir, et y trouva l'infortunée cargaison, toujours en vie. Il emmena la mère et l'enfant chez lui et comme ils n'avaient pas d'enfants, ils adoptèrent les naufragés et ne les laissèrent manquer de rien. Ils vécurent tous ensemble pendant des années et Danaé ne demandait rien de plus que de voir son fils partager l'humble et paisible métier du bon pêcheur.

Mais un jour, de nouvelles difficultés s'élevèrent. Polydecte, le Roi de la petite île, était le frère de Dictys : il ne lui ressemblait en rien, car c'était un homme brutal et cruel. Il semble avoir mis longtemps à s'apercevoir de l'existence de la mère et du fils, puis Danaé attira enfin son attention. Bien que Persée fût maintenant adulte, sa mère était toujours radieusement belle et Polydecte devint amoureux d'elle. Mais s'il tenait à la mère, la présence du fils lui parut nettement superflue, et il se mit à la recherche d'un moyen de s'en débarrasser.

Il existait alors des créatures monstrueuses nommées Gorgones. Elles vivaient dans une île, mais de près comme de loin, leur pouvoir néfaste était connu et craint de tous. Polydecte, bien entendu, parla d'elles à Persée, et il est plus que probable qu'il lui laissa entendre qu'il souhaitait plus que tout au monde avoir la tête de l'une d'elles; les dispositions qu'il prit pour assurer la disparition de Persée semblent confirmer cette hypothèse. Il annonça son prochain mariage et confia tous ses amis à venir assister à sa célébration; Persée fut compris dans cette invitation. Selon la coutume, chaque convive apport un présent destiné à la future épouse; seul Persée vint les mains vides car il ne possédait rien qu'il pût donner. Jeune et orgueilleux, il en fut mortifié, et il fit alors ce que le Roi, précisément, avait espéré qu'il ferait : il se leva devant l'assemblée entière et déclara qu'il apporterait mieux encore que tous les dons déjà offerts. Il irait tuer Méduse, il lui couperait la tête, qu'il donnerait à Polydecte. Rien ne pouvait mieux convenir au Roi. Jamais un homme sensé n'aurait fait une telle offre. Méduse était une Gorgone.

Et elles sont trois, les Gorgones; elles ont des ailes.
Une chevelure hérissée de serpents et funeste aux mortels.
Leur vue entière enlève à l'homme le souffle de la vie

et ce pour l'excellente raison qu'elles avaient le pouvoir de changer en pierre quiconque les regardait. Il est clair que pour proférer une telle vantardise, Persée s'était laissé entraîner par son orgueil blessé; sans aide, aucun homme ne pouvait espérer tuer Méduse.

***

Mais malgré sa folie, Persée fut épargné; deux puissants dieux veillaient sur lui. N'osant confier ses projets à sa mère, il quitta le palais sans la revoir et monta aussitôt à bord d'un bateau qui devait le conduire en Grèce; ils apprendraient là où trouver le repaire des Gorgones. Il se rendit d'abord à Delphes; la prêtresse se borna à lui conseiller de recherche le pays où les hommes se nourrissent non du grain doré de Déméter mais de glands. Il partit donc pour Dodone, le pays des chênes, où ces arbres parlent et transmettent les messages de Zeus et où vivent les Selles, mangeurs de glands. Toutefois, ils ne purent lui révéler qu'une chose : que les dieux le protégeaient. Ils ignoraient tout du lieu où vivaient les Gorgones.

Où et comment Hermès et Athéna vinrent à son aide n'est dit dans aucun récit, mais avant d'obtenir leur secours, il dut connaître quelques moments d'amer désespoir. Finalement, après avoir beaucoup erré, il rencontra un étrange et splendide personnage. Bien des poèmes nous décrivent son apparence; c'était un jeune homme dont les joues s'ornaient de ce premier duvet de la jeunesse à son moment le plus charmant, et il portait comme nul adolescent ne l'a jamais fait une baguette d'or pourvue d'ailes, un chapeau et des sandales, ailés eux aussi. Ce ne pouvait être qu'Hermès, le guide, le dispensateur du bien, et à sa vue, le cœur de Persée retrouva certainement espoir.

Ce radieux personnage lui conseilla de se munir d'armes adéquates avant de s'attaquer à Méduse, et il lui dit que celles dont il aurait besoin se trouvaient chez les nymphes du Nord. Pour arriver au lieu où elles demeuraient, il leur faudrait s'adresser aux Grées, qui seules en connaissaient le chemin. Ces Grées, dont le nom en grec signifie " vieilles femmes ", habitaient une région où tout était sombre, et enveloppé de crépuscule; jamais un rayon de soleil ne l'éclairait et la lune ne s'y montrait jamais pendant la nuit. Les trois vieilles femmes vivaient dans ce lieu terne et gris, toutes grises elles-mêmes et comme fanées par le grand âge. C'étaient d'étranges créatures, en vérité, et surtout parce qu'elles n'avaient qu'un œil à elles trois dont elles se servaient chacune à leur tour, l'une le passant à l'autre après en avoir fait usage pendant quelque temps.

Tout ceci, Hermès, l'apprit à Persée, puis il lui proposa un plan d'action. Lui-même guiderait Persée jusqu'aux Grées; arrivés là, Persée resterait caché jusqu'au moment où il verrait l'une d'elles enlever l'œil de son front pour le passer à l'une de ses sœurs. À cet instant, profitant de ce qu'aucune ne pouvait le voir, il devait s'élancer, s'emparer de l'œil et refuser de le rendre avant qu'elles lui aient révélé comment atteindre les nymphes du Nord.

Hermès lui promit alors de lui donner une épée qui lui permettrait d'attaquer Méduse, car c'était une lame que les écailles de la Gorgone, si dures fussent-elles, ne pouvaient ni briser, ni même courber. C'était sans nul doute un don merveilleux, mais comment en user si la créature à pourfendre avait le pouvoir de pétrifier à distance le sabreur? Mais une autre déité se tenait prête à intervenir. Pallas Athéna se montra à son tour à Persée; elle ôta le bouclier de bronze poli qui couvrait sa poitrine et le lui tendit : —Dispose ceci devant toi et regarde-le lorsque tu attaqueras la Gorgone, — lui dit-elle. —Alors tu l'apercevras comme dans un miroir et tu éviteras ainsi son pouvoir mortel—.

Persée avait à présent toute raison d'espérer. Le voyage jusqu'au pays crépusculaire fut long; il fallut traverser le fleuve Océan et longer le sombre pays des Cimmériens, mais Hermès le guidait, il ne pouvait s'égarer. Enfin ils trouvèrent les Grées; dans la lumière tremblotante, elles ressemblaient à des oiseaux gris; leur corps, en effet, avait la forme de celui du cygne, mais leur tête était humaine et leurs ailes recouvraient des bras et des mains. Persée suivit toutes les recommandations d'Hermès; il se cacha jusqu'au moment où il en vit une qui retrait l'œil de son front. Alors, sans lui laisser le temps de le passer à sa sœur, il l'arracha de sa main. Il fallut quelques instants au trio, pour comprendre ce qu'il lui arrivait. Chacune pensait que l'autre détenait l'œil. Mais Persée parla; il leur dit qu'il l'avait pris et ne le leur rendrait que lorsqu'elles lui auraient appris comment se rendre chez les nymphes du Nord. En hâte, elles lui fournirent toutes les directives; elles étaient prêtes à tout pour récupérer leur œil. Il le leur rendit, puis se mit en marche par le chemin qu'elles lui avaient indiqué. Bien qu'il n'en sût rien, c'était aussi celui qui menait au pays bienheureux des Hyperboréens, bien au-delà du Vent du Nord et dont il est dit : — Nul jamais, ni par mer, ni par terre, ne trouvera la route enchantée qui conduit au lieu de réunion des Hyperboréens —. Mais Persée avait Hermès à ses côtés et la route lui était ouverte. Bientôt il se trouva parmi ce peuple privilégié qui toujours festoie et se divertit en joyeuses orgies. Les Hyperboréens lui témoignèrent une grande amitié ; ils l'invitèrent à leurs fêtes, et les jeunes filles qui dansaient au son de lyre et de la flûte, interrompant un instant leurs ébats, allèrent chercher ce qu'il était venu demander. Ces objets étaient au nombre de trois : des sandales ailées, une besace magique qui avait la propriété de prendre toujours la taille de ce qu'elle renfermait, et enfin, plus important encore, un bonnet qui rendait invisible quiconque le portait. Ainsi muni, et avec encore le bouclier d'Athéna et l'épée d'Hermès, Persée était prêt à attaquer les Gorgones. Hermès savait où les trouver; quittant donc cet heureux pays, tous deux prirent leur vol par-dessus Océan, par-dessus la mer, jusqu'à l'île habitée par les Terribles Sœurs.

Par une extrême bonne fortune, elles dormaient toutes les trois lorsque Persée les aperçut. Il les voyait clairement reflétées dans le bouclier poli, des créatures aux ailes immenses, au corps recouvert d'écailles dorées, à la chevelure faite d'affreux serpents. Mais Athéna comme Hermès était maintenant à ses côtés. Ils lui désignèrent Méduse — ce qui était fort important car des trois, elle seule pouvait être tuée, les deux autres étant immortelles. Chaussé de ses sandales ailées, Persée plana au-dessus d'elles, prenant toutefois bien soin, de ne regarder que son bouclier. Il visa la gorge de Méduse, et Athéna guida sa main. D'un seul coup de son épée, il trancha le cou de la Gorgone, puis sans un regard sur elle, les yeux toujours fixés sur le bouclier, il descendit et saisit la tête tranchée; il la jeta dans la besace qui se referme sur elle. Il n'avait plus à la craindre désormais. Mais les deux autres Gorgones, maintenant réveillées et horrifiées par le spectacle du cadavre de leur sœur, tentèrent de poursuivre son meurtrier. Persée, cependant, ne courait aucun danger; elles ne pouvaient le voir. Il avait posé le bonnet sur sa tête —.

Et ainsi, sur la mer, le fils de Danaé,
Persée, fuyait sur ses sandales ailées
Et volait, rapide comme la pensée
. Dans une besace d'argent, merveilleuse à voir,
Il emportait la tête du monstre,
Tandis qu'Hermès, le fils de Maïa,
Le Messager de Zeus,
Volait à ses côtés.

Sur le chemin du retour — Hermès l'avait maintenant quitté — Persée s'arrêta en Éthiopie. Là il apprit, comme Héraclès devait le faire plus tard, qu'une ravissante jeune fille venait d'être offerte à un horrible serpent, prêt à la dévorer. Elle s'appelait Andromède et était la fille d'une femme vaine et sotte.

Cette reine étoile d'Éthiopie qui tenta
De faire louer sa beauté
Plus que celle des nymphes de la mer
Et ainsi les offensa.

Elle s'était vantée d'être plus belle que les Néréides, filles du dieu de la Mer. Or, dans ces temps-là, il n'existait pas de plus sûr moyen de s'attirer un sort misérable que de réclamer pour soi-même une supériorité quelconque sur n'importe quelle déité; les gens, néanmoins, ne s'en privaient jamais. Dans le cas qui nous occupe, le châtiment de cette arrogance tant détestée des dieux tomba non sur la Reine Cassiopée, mère d'Andromède, mais sur sa fille. Nombre d'Éthiopiens avaient déjà été victimes de la voracité du serpent, mais ayant appris de l'oracle qu'ils ne seraient sauvés que si Andromède était offerte en holocauste au monstre, ils forcèrent son père, le Roi Céphée, à y consentir. Quand Persée arriva, la jeune fille était déjà liée à un rocher au milieu de la mer et elle attendait la venue du serpent. Persée la vit et dans l'instant s'en éprit. Avec elle, il attendit que l'affreux reptile vînt chercher sa proie; alors, tout comme il l'avait fait pour la Gorgone, il lui trancha la tête. Le corps décapité retomba dans la mer; Persée rendit Andromède à ses parents et leur demanda sa main, qu'ils lui accordèrent avec joie.

Avec elle, il revient vers son île et vers sa mère, il ne trouva personne dans la maison où il avait si longtemps vécu. La femme du pêcheur était morte depuis des années et les deux autres, Danaé et Dictys, l'homme qui lui avait servi de père, s'étaient vus forcés de fuir la colère de Polydecte, furieux que Danaé refusât de l'épouser. On leur apprit que l'un et l'autre avaient trouvé refuge dans un temple, et aussi que le Roi offrait au palais un banquet à tous ses partisans. Persée comprit aussitôt toute la partie qu'il pouvait tirer de cette occasion. Il se rendit au palais et se dirigea vers la salle du festin. De bout sur le seuil, la poitrine couverte par le bouclier d'Athéna, la besace d'argent sur l'épaule, il attira sur lui les yeux de tous les hommes présents. Avant qu'aucun d'eux ait eu le temps de détourner son regard, il leva la tête de la Gorgone; à cette vue, du cruel Roi au moindre de ses services courtisans, tous furent changés en pierre. Immobiles comme une rangée de statues, tous restèrent figées dans l'attitude qu'ils avaient prise quand Persée s'était montré.

En apprenant qu'ils étaient délivrés de leur tyran, les habitants de l'île consentirent sans difficulté à révéler où se cachaient Danaé et Dictys. Persée donna la couronne à Dictys, mais lui-même et sa mère décidèrent de retourner en Grèce avec Andromède; ils voulaient l'un et l'autre tenter de se réconcilier avec Acrisios; tant d'années s'étaient écoulées depuis le moment où il les avait enfermés dans le coffre, peut-être serait-il maintenant adouci et se montrerait-il heureux de revoir sa fille et son petit-fils? Mais en arrivant à Argos, ils apprirent qu'Acrisios en avait été banni et personne ne put leur dire où il s'était réfugié. Peu après leur retour, Persée entendit parler d'un grand concours d'athlétisme qu'organisait le Roi de Larissa, dans le Nord. Il décida aussitôt d'y participer. Quand vint son tour de lancer le disque, le lourd projectile fit un écart et tomba parmi les spectateurs. Acrisios, qui était venu rendre visite au Roi de Larissa, se trouvait dans la foule, et ce fut lui que le disque frappa. Le coup lui fut fatal. Il mourut sur-le-champ.

Ainsi, une fois de plus, l'oracle d'Apollon, se révéla véridique. Si Persée éprouva quelque chagrin, il dut cependant avoir la consolation de se dire que son grand-père avait tout fait pour les tuer, sa mère et lui. Avec la mort d'Acrisios, leurs peines prenaient fin. Persée et Andromède connurent un long bonheur. Leur fils, Electryon, fut le grand-père d'Héraclès.

La tête de Méduse devint la propriété d'Athéna qui la fixa sur l'égide, le bouclier de Zeus, qu'elle portait toujours pour lui.



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Art work: The Oracle of the Pearl by A. Andrew Gonzalez©
permission granted

Texte : La Mythologie (Edith Hamilton©)
Note de l'auteur (E.H.) Ce récit tient du conte de fée. Hermès et Athéna agissent comme la marraine-fée de Cendrillon et les bissac et bonnet magiques figurent parmi les accessoires qui abondent dans les récits de ce genre.
Le mythe de Persée est le seul où l'on voit la magie jouer un rôle décisif et il semble avoir été très populaire en Grèce. De nombreux poètes y font allusion.

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