|
|
Choix de Poèmes
La Divina Commedia ·Inferno
Canto III (Italien ·Français ·English)
Canto X (Italien ·Français ·English)
Canto XXXIV (Italien ·English)
***
La Divina Commedia ·Purgatorio
Canto I (Italien ·English)
Canto VII
(Italien ·English)
***
La Divina Commedia · Paradiso
Canto XIX (Italien ·English)
Canto XXXII (Italien ·English)
Biografia
Dante Alighieri, nato a Firenze da Alighiero di Bellincione e dalla sua prima moglie Bella
(forse degli Abati), sotto il segno astronomico dei Gemelli
(cfr. Par. XXIII 112-117)
fra il 21 maggio e il 21 giugno del 1265, Dante morì a Ravenna, dopo un esilio
quadrilustre, la notte fra il 13 e il 14 settembre 1321.
Visse dunque 56 anni e quattro mesi; età non breve, ma di
fronte alla quale la sua multiforme operosità poetica, letteraria,
civile, per ampiezza e profondità di interessi, per i raggiunti
vertici dell'arte, appare senz'altro prodigiosa,
se si pensi che per la maggior parte essa va sicuramente collocata
negli anni fortunosi e travagliati dell'esilio, e se ne consideri
la complessa ricchezza di motivi ed esperienze diverse,
retoriche, cortesi, etico-politiche, nutrite di accese
speculazioni dottrinali.
Per non parlare poi del capolavoro
—quella Comedìa saldamente maturata in una mirabile reductio ad
unum di una vita sofferta e vissuta —
ch'è già di per sé stessa espressione summatica e ineguagliabile della
civiltà medievale, ma insieme per certi aspetti partecipa di quel
profondo rinnovamento culturale che col Petrarca e col Boccaccio fonderà
il nuovo Umanesimo e aprirà le porte alla civiltà moderna.
Biografia
***
Biography
Dante was born in to the oldest family of Florence in 1265.
His mother died when he was five and the father when Dante was eighteen years old.
Dante had an education that became his position.
Amongst many things he studied rhetoric which he had use for in both his occupations
:Poet and politician.
As a member of an influencial family he soon gained access to the political
world of Florence. It was now he acquired his insights in the
the intrigues and games of power which he later came to lash so fiercely
in his great work, The Comedy.
Dante wrote The Comedy during his long exile escaping the threat of a deathsentence.
He made repeated attempts to appease his old enemies to reverse the banishment
but all his efforts vere in vain.
Most of this time he spent in Verona, where
he was a respected citizen, and in Ravenna where he finally died in 1321.
It has been said that Dante died as a homeless and bitter man without
ever seeing hes beloved Florence again.
Dante Alighieri's epic poetic masterpiece, "La Divina Commedia"
(the Divine Comedy),was probably begun in 1306 and completed in the year
of Dante's death, in 1321.
This verse work, in terza rima, consists of three major divisions,
representing the three realms of the Christian afterlife: Inferno
(Hell), Purgatorio (Purgatory), and Paradiso (Paradise).
The poem's story tells of Dante's imaginary travels to
the nether reaches of Hell and Purgatory with the Roman poet Virgil as his guide.
It continues with Dante ascending into Heaven with his beloved, Beatrice,
who acts as his guide there. In each of the three realms,
Dante meets with former friends, and encounters mythological and historical
figures, each representing a particular virtue or fault.
The work is composed of three major divisions, called cantica,
and thirty-three subdivisions, called cantos,
the exception being the first cantica, Inferno,
which has one additional canto serving as a general introduction to the entire poem.
Thus the work has one hundred cantos.
***
Biographie
Dante a été beaucoup plus en faveur au XIXe siècle qu'au cours des
trois siècles précédents.
On hésite à affirmer, avec T. S. Eliot, que La Divine Comédie
est le plus promptement offert de tous les grands poèmes, celui où
il est le plus aisé d'entrer de prime abord.
On a tôt fait de découvrir que le grand poème de Dante n'est pas
seulement un édifice"médiéval",
une cathédrale imposante et dûment"classée" :
c'est un poème de l'imminence au regard du destin du monde,
des chances de l'homme dans cette vie, et non seulement dans une autre,
des anxiétés aussi que fait peser sur la conscience collective l'appréhension
d'une "fin des temps".
Dante vécut dans un climat de luttes sociales et de guerres régionales,
où l'empire et la papauté constituaient des pôles d'engagement
ou des prétextes d'alliance plus que des causes embrassées pour elles-mêmes.
Quand il naquit, sa ville était depuis cinq ans aux mains des gibelins,
qui en avaient chassé les guelfes; en 1266,
Florence repassait aux mains de ces derniers, et les gibelins en
étaient expulsés à leur tour, perdant à jamais la partie.
Les guelfes allaient se diviser un peu plus tard en Noirs et Blancs,
et c'est comme Blanc que Dante devait être un jour proscrit, lui aussi à jamais.
Nul ne met plus en doute que la Comédie à laquelle l'admiration de
la postérité ajouta l'épithète "divine", et dont le
titre définit, suivant les catégories littéraires d'alors,
un style moins noble et soutenu que celui de la tragédie,
dont le modèle est l'Énéide de Virgile, ait été composée tout entière
pendant l'exil de Dante.
La Comédie forme un récit vivant qui absorbe et renvoie à tout instant le dernier
"vécu". Entre le centre de la Terre, où Lucifer,
dans sa ténébreuse prison de glace, occupe la pointe de
l'immense excavation en cône renversé qui contient l'Enfer et l'Empyrée,
où Dieu est perçu comme un océan de lumière...
Plus sensible que toutes est l'amplification résolue qui,
après la force pathétique et l'intensité expressionniste de l'Enfer,
s'accentue avec l'émotion plus élégiaque et plus pénétrante du Purgatoire
et aboutit au miraculeux triomphe de l'imaginaire dans le Paradis.
Dante convertit son aveu d'impuissance en un prodige de poésie,
qui ouvre justement sur l'inexprimable les perspectives infinies
que son imagination pressent. Des trois"cantiques",
c'est l'Enfer qui est le plus connu, le plus populaire peut-on dire
:
le goût du pittoresque, répandu par la critique romantique,
y est pour beaucoup. Dante avait pourtant la conviction,
maintes fois affirmée dans son poème, qu'en s'élevant d'un royaume à l'autre,
il élevait chaque fois sa poésie par un dépassement de niveau qui la rendait
digne d'une matière sans cesse plus "haute".
Ce n'est qu'en l'embrassant en son entier, par une lecture qui ne
s'arrête pas aux moindres détails d'époque, qu'on peut y percevoir
tout à fait la puissance et le prix de la poésie de l'ineffable auprès
de celle du concret, saisi avec le plus violent réalisme.
C'est pourquoi le Paradis ne doit pas être considéré seulement
comme la troisième section du poème, mais comme sa conclusion
|
|---|